Shémas Electroniques

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samedi 26 novembre 2011

Télérupteur et auxiliaires de commande ou de signalisation

Troisième et dernier volet sur les télérupteurs, nous allons maintenant aborder la signalisation (lumière allumée ou éteinte), la commande centralisée de plusieurs télérupteurs et la commande dite "maintenue" permettant de forcer l'allumage ou l’extinction d'appareils d’éclairage commandés par télérupteurs.

Jusqu'ici nous n'avons fait qu'illustrer des modes de câblage de télérupteurs classiques, mais il en existe de plus évolués mettant à disposition de nouvelles fonctionnalités. On dit de ces télérupteurs qu'ils sont à fonction auxiliaire intégrée.
Les fabricants ayant bien fait les choses, il nous est également possible d'ajouter des modules auxiliaires à des télérupteurs démunis de toutes options, à condition qu'ils soient "auxiliarisables", c'est à dire qu'ils puissent accueillir ces petits modules venant se clipser sur le côté de l'appareil.

A noter également que selon le fabriquant, un télérupteur à fonction auxiliaire intégrée peut être auxiliarisable. Traduction, il intègre déjà un fonction auxiliaire et peut accueillir un module auxiliaire en complément, et donc cumuler les fonctions.

Différence entre les marques
Attention : Les modèles proposés par les fabriquant peuvent différer les uns des autres. A titre d'exemple le premier auxiliaire que nous allons étudier se présente différemment selon qu'il soit de marque Schneider ou Hager.
Bien qu'ayant les mêmes fonctionnalités, l'auxiliaire Schneider se monte à droite du télérupteur tandis que celui de Hager se monte sur la partie gauche, et les contacts sont eux aussi différents. L'un à un commun, l'autre deux contacts indépendant, le tout sous des numéros de bornes différents.

Télérupteur et signalisation

Les auxiliaires de signalisation permettent comme leur nom l'indique d'identifier d'un coup d'oeil les circuits d'éclairages allumés ou éteints, généralement par le biais de voyants verts (ON) et rouges (OFF), placés en façade de l'armoire électrique ou déportés vers un autre local (gardiennage, secrétariat, etc.).

Les deux voyants seront représentés sur notre schéma mais il va de soit qu'un seul peut être utilisé, ce qui sera d'ailleurs généralement la cas.

schéma signalisation pour télérupteur


Nous avons donc un disjoncteur pour la protection du circuit d'éclairage, ici un 10A, et à sa droite un télérupteur sur lequel est couplé un auxiliaire de signalisation. Il ne s'agit en fait que de simples contacts auxiliaires qui changeront d'état en même temps que le télérupteur.
Télérupteur enclenché (lumière allumée), le contact NO se ferme (voyant ON allumé) et le voyant NF s'ouvre.
Télérupteur déclenché (lumière éteinte) le contact NO s'ouvre et le NF se ferme (voyant OFF allumé).

Les circuits commande et puissance du télérupteur restent inchangés.


Commande centralisée

La centralisation consiste à exécuter plusieurs actions simultanément, et ce depuis un même point de commande. Pour des volets roulants la centralisation consiste à baisser ou monter tous les volets en une seule manipulation.
Un auxiliaire de commande centralisée nous permettra de faire la même chose pour des télérupteurs, à savoir allumer ou éteindre différents circuits d'éclairage simultanément, qu'ils soient issus d'un même tableau électrique ou non.

Là encore nous pouvons imaginer une commande centralisée depuis un local de gardiennage ou autre, d'ou l'on pourrait éteindre les circuits restés allumés sans avoir à se déplacer.

Comme nous le verrons, le câblage différera selon le type d’infrastructure.

Circuits d'éclairage issus d'un même interrupteur différentiel

Puisqu'il nous fallait prendre un exemple, nous avons imaginé trois télérupteurs (allumages) repartis sous deux disjoncteurs différents. Nous avons donc deux premiers télérupteurs protégés par un disjoncteur commun, et un autre avec son propre disjoncteur.
Dès lors que nous disposons de plusieurs dispositifs de commande il convient de protéger la partie commande (bobines téléupteurs) séparément, via un disjoncteur 2A.

schéma télérupteur avec commande centralisée


Chacun des télérupteurs est équipé sur sa droite (pour notre modèle) d'un auxiliaire de commande centralisée. Ces auxiliaires offrent deux bornes de connexion, une borne ON et une borne OFF. Une impulsion électrique sur l'une ou l'autre forcera respectivement ou la fermeture (allumage) ou l'ouverture (extinction) du télérupteur associé.
Donc en envoyant une impulsion simultanément aux trois télérupteurs, ils seront commandés en même temps. Si l'un d'eux est déjà en position souhaitée il la conservera.

L'impulsion électrique simultanée est ici fournie par le biais d'un bouton tournant 3 positions avec rappel au centre, appelés aussi interrupteur rotatif mais "interrupteur" est ici inapproprié puisque nous fonctionnons en impulsionnel tandis qu'un interrupteur au sens propre garde sa position.
Ce n'est pas la solution mais une solution. Des boutons poussoirs feront tout aussi bien l'affaire (voir schémas suivant), l'idée étant justement de montrer différentes possibilités. Nous insistons sur le "rappel au centre", signifiant qu'il regagnera la position centrale sitôt qu'il sera relâché (impulsion).
L'avantage du bouton tournant est qu'il permet de regrouper les commandes ON et OFF en une seule, tandis qu'il nous faudrait deux boutons poussoirs ou un double à l'instar des commandes de volets.

Une phase arrive du disjoncteur 2A jusqu'aux deux contacts NO du bouton tournant. Le contact OFF regagne les bornes bornes OFF des auxiliaires et le contact ON les bornes ON.

Une dernière chose à ajouter pour ceux qui s'étonneraient de ne pas voir de neutre refermer le circuit commande, un contact électrique se fait par une lamelle lors de l'assemblage de l'auxiliaire au télérupteur, à voir toutefois selon la marque et le modèle.

Circuits d'éclairage issus de tableaux différents

Les choses se compliquent. Dans l'exemple précédant tous les circuits centralisés étaient protégés depuis un même interrupteur différentiel.
Pour ne pas mélanger les circuits et risquer des coupures intempestives (défauts d’isolement) il nous faut séparer la commande générale (boutons de centralisation) des commandes auxiliaires.

Explications :
Nous avons deux tableaux. Un premier baptisé TG pour Tableau Général, et un tableau divisionnaire (TD).
Les éclairages issus de TD ont leurs propres disjoncteurs, eux-même repris sous un interrupteur différentiel.
Nous pourrions tout simplement envoyer les fils gris et orange (ON et OFF) du schéma précédant vers TD pour commander nos autres auxiliaires. Que se passerait-il ?
La phase du circuit commande nous arriverait de TG et cette même commande serait refermée par un neutre de TD servant à la commande de son (ses) télérupteur(s). Aussi faible soit-il, une partie du courant arrivé du différentiel de TG par la phase ne ressortirait pas par son neutre, occasionnant un déséquilibre, en sommes un défaut d'isolement, ce pourquoi les dispositifs différentiels sont faits.

Nous aurons donc besoin de deux relais intermédiaires, un pour la commande ON et un pour la commande OFF. Voyons déjà comment ça se présente :

centralisation télérupteurs de tableaux différents

Nous n'avons représenté qu'un télérupteur par tableau, pour le cas par exemple d'un éclairage de circulation par étage. La tableau général au RDC, TD1 au niveau 1, etc. Le soir venu nous voulons éteindre à distance toutes les circulations depuis l'accueil.
Le bouton OFF pourrait suffire puisqu'au petit matin les premiers arrivant allument leurs étages respectifs.

Concentrons-nous dans un premier temps sur le tableau général uniquement.
- Un disjoncteur 2A protégeant la partie commande.
- Deux BP pour la commande centralisée ON et OFF.
- Les BP ON commandent leurs relais ON et OFF respectifs
- Relais ON enclenché, la phase reprise sur le circuit de boutons poussoirs classique regagne l'entrée ON de l'auxiliaire de centralisation.
- Idem pour le relais OFF


Tableau TD maintenant :

Deux relais ON et OFF, les bobines prenant leur source d'alimentation depuis le C2 du tableau général.
Arrivée par commandes BP ON et OFF, retour par le neutre de C2.
Pas de mélange de circuits (C2 de TG et C10 de TD), les différentiels sont contents.

Une remarque tout de même, la commande nous parvenant directement de TG, la coupure générale de TD ne nous isolerait pas complètement puisqu'il subsisterait une source d'alimentation. Il convient dans ce cas d'apposer une étiquette sur le tableau indiquant qu'une autre source est présente.


Commande de centralisation en 24V (TBT)

Plusieurs solutions existent pour sécuriser nos tableaux divisionnaires autrement que par une simple signalisation. Celle qui nous est parue la moins "lourde" et contraignante est de réaliser notre circuit commande en très basse tension.

schéma centralisation télérupteur et relais 24V

Nous avons simplement ajouté un transformateur 230v/24v alternatif dans le tableau général, et changé nos relais pour du 24V alternatif. Seul TG est ici représenté le câblage des tableaux divisionnaires restant inchangés. Leurs relais seront toutefois eux aussi en 24V~ bien entendu.

Avant d'aborder le dernier chapitre, sachez qu'il est également possible d'effectuer des centralisations à plusieurs niveaux, par exemple centraliser les télérupteurs par étages d'un bâtiment (ON-OFF niveau 1, ON-OFF niveau 2, etc.) et de centraliser l'intégralité des télérupteurs du bâtiment depuis un autre point de commande.
Pour la mise en oeuvre référez-vous au catalogue constructeur de votre marque préférée.


Les commandes maintenues

Les contacteurs et relais classiques qui nécessitent le maintien de la commande pour rester activés. Ils sont conçus pour cela, tandis que les télérupteurs fonctionnent par impulsions (simple pression sur un bouton poussoir) et ces derniers tout comme les minuteries n'apprécient guère que leurs bobines soient alimentées en permanence.

D'autres modules auxiliaires existent pour les cas ou une commande maintenue serait nécessaire, offrant encore de nouveaux champs d'action.
Un exemple vaut mieux qu'un long discours ...

Supposons que nous voulions forcer l'allumage d'une circulation durant certaines plages horaires (ou à l'inverse l’éteindre), et laisser les boutons poussoirs prendre le relais le reste du temps, donc au grès des usagers. Il nous faut alors ajouter une horloge programmable dans notre câblage, seulement celle-ci délivre un contact ouvert ou fermé selon l'horaire, pas des impulsions.
Donc pour éviter de compromettre la durée de vie de notre télérupteur nous allons lui ajouter un auxiliaire de commande maintenue.

schéma auxiliaire de commande maintenue pour télérupteur

L'auxiliaire sert d'intermédiaire. Il reçoit du 230V tant que le contact de horloge est commuté mais ne fourni qu'une impulsion au télérupteur. Les boutons poussoirs reprennent le contrôle sitôt que l'auxiliaire n'est plus alimenté.

Nous avons ici utilisé une horloge, mais tout contact "maintenu" fera l'affaire, un interrupteur classique (type simple allumage), un interrupteur rotatif 3 positions fixes (notre fameux boutons tournant cette fois sans rappel au centre), un interrupteur crépusculaire lui-même éventuellement couplé à une horloge de sorte à forcer l'allumage de 16h à 19h mais que s'il fait très sombre, etc.

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